Hébergement Plesk, sauvegarde des paramètres et sites

Hébergement Plesk, sauvegarde des paramètres et sites

Comme sur un hébergement OVH, il faut sauvegarder régulièrement les bases de données et les fichiers des sites hébergés. Avec un VPS équipé de « Plesk-resellers », il faut également sauvegarder les paramètres liés aux clients, abonnements, packs de service. Nous allons voir comment.

Sauvegarder tout ou partie des données Plesk

Cette partie n’est accessible qu’aux administrateurs du compte Plesk resellers.

Documentation Plesk : Sauvegarder et restaurer les données.

Dans « outils et utilitaires » > « Gestionnaire de sauvegardes », on peut définir les paramètres de sauvagarde, faire des sauvegardes unitaires ou des sauvegardes planifiées.

Qu’est-ce qui est sauvegardé ?

Selon la documentation Plesk Sauvegarder et restaurer les données :

Contenu de la sauvegarde Données incluses
Configuration du revendeur
  • Paramètres personnels du revendeur
  • Packs de services et abonnements
  • Paramètres et configuration du compte client, sites, bases de données, boîtes mails, listes de diffusion
  • Certificats SSL
  • Informations sur les DNS
Configuration et contenu du revendeur Toutes les options ci-dessus, plus :

  • Contenu des sites Web
  • Contenu des mails
  • Contenu des listes de diffusion
  • Contenu des bases de données
  • Logs et statistiques
  • Pages d’erreurs personnalisées

Définir les paramètres de sauvegarde

On peut définir un hébérgement OVH (pro ou perso) comme destination des sauvegardes.

Les paramètres sont définis comme suit (on obtient le nom d’hôte, le nom d’utilisateur FTP et son mot de passe dans le compte OVH de l’hébergement cible) :

Plesk : paramétrage du stockage FTP

Plesk : paramétrage du stockage FTP

 

Attention, la seule difficulté (que je n’ai résolue qu’après plusieurs échanges avec des techniciens OVH), est que Plesk doit pouvoir écrire sur la « racine » de la cible pour vérifier le bon fonctionnement avant de transférer la sauvegarde.

Donc le champ « répertoire » doit obligatoirement contenir quelque chose et le répertoire défini doit déjà exister dans le compte FTP cible. 

Pour une sauvegarde unitaire :

Dans « stocker sous »,

  • le stockage FTP proposé est celui qui a été défini dans les paramètres de sauvegarde.
  • Je ne me souviens pas si j’ai défini le lieu de stockage du serveur.
Plesk : sauvegarder pour le "revendeur"

Plesk : sauvegarder pour le « revendeur »

Planifier des sauvegardes

Voici les réglages que j’ai fait.

Plesk : planifier des sauvegardes

Plesk : planifier des sauvegardes

Sauvegarder le compte et les sites web (client)

Le client a accès à un menu « compte » dans lequel on trouve les boutons « Sauvegarder le compte et les sites Web » et « Sauvegarder les sites Web ».

Documentation Plesk : (Avancé) Sauvegarder et restaurer les sites Web

le fonctionnement est semblable à celui des sauvegardes de l’ensemble de Plesk.

Copier / cloner un site web (client)

Documentation Plesk : Utiliser un site provisoire.

Cette option « copier du site web » est accessible aux clients, selon les réglages de leur abonnement. Attention, cette option ne copie pas la base de données.

Lorsque le client clique sur « copie du site web », il peut choisir ses options :

Plesk : copie de site web

Plesk : copie de site web

On peut utiliser cette fonction pour copier un site vers un autre (le cloner), mais cet autre est OBLIGATOIREMENT un élément du même domaine. Par exemple si je copie « knowledge.parcours-performance.com , je ne peux le copier que vers parcours-performance.com ou un de ses sous-domaines.

Et maintenant ?

Il reste à vérifier que je parviens à restaurer les données sauvagardées si nécessaire.

Cet article fait partie de la série .

Check-list de vérification sécurité et SEO d’un site WordPress

Check-list de vérification sécurité et SEO d’un site WordPress

A la création d’un site, il est indispensable de vérifier la sécurité et l’indexabilité du site WordPress. C’est également indispensable après le transfert d’un site vers un nouvel hébergement. Cette check_list contient des éléments applicables à tout site WordPress et des actions spécifiques au transfert vers un hébergement d’un VPS Plesk. Cet article fait partie de la série .

Vérification de la sécurité

(1) sécuriser tout ce qui peut l’être avec WordPress Toolkit.

Avec Plesk, on dispose du WordPress Toolkit.

Sécuriser un site avec le WordPress Toolkit de Plesk

Sécuriser un site avec le WordPress Toolkit de Plesk

Après avoir cliqué sur « analyser la sécurité », je donne l’autorisation de sécuriser tout ce qui ne l’est pas.

Nota : selon cet article sur Devblog.Plesk, les changements ne sont pas faits en modifiant .htaccess (et n’en lit même pas le contenu pour définir le statut de sécurité). C’est la configuration du serveur web qui est modifiée. Toute modification du .htaccess va remplacer la configuration serveur correspondante.

(2) utiliser toutes les fonctionnalités de Sucuri

J’utilise l’extension gratuite « Sucuri Security – Auditing, Malware Scanner and Hardening » pour la sécurité du site. Les modifications qui suivent sont réalisées avec cette extension.

  • Exécuter tous les « hardening » proposés sauf  « website firewall protection » (pas dans la version gratuite de sucuri) et « error logs » qui « can not be determined ». Attention, je n’ai jamais essayé de voir si Sucuri peut changer correctement le préfixe de base de données. J’ai procédé comme indiqué dans l’article Changer le préfixe de base de données WordPress.
  • Dans Settings / Général (ou par une console d’erreur comme Query Monitor), j’ai eu une erreur indiquant que Sucuri n’a plus l’autorisation de stocker les données de Sucuri dans /home/parcoursz/www/wp-content/uploads/sucuri. Au final pour corriger le problème, il suffit de désactiver Sucuri, supprimer les fichiers stockés dans wp-content/uploads/sucuri puis réactiver Sucuri.

(3) Modifier wp-config.php

  • Vérifier que Sucuri a ajouté define( ‘DISALLOW_FILE_EDIT’, true );  pour interdire la modification de fichiers à partir du tableau de bord WordPress ;
  • En profiter pour ajouter une instruction pour limiter le nombre de versions stockées pour un article ou une page : define( ‘WP_POST_REVISIONS’, 5 );

(4) Ajuster .hataccess

Normalement c’est inutile pour un site monosite. Pour un site multisite, il faudra l’ajuster, mais ce sera l’objet d’un autre article.

Vérification pour le SEO

Après la création d’un site ou son transfert, il faut vérifier quelques points essentiels pour que le site reste correctement indexé par les moteurs de recherche :

(5) Google analytics

  • Vérifier que l’identifiant google analytics du site est toujours correctement défini. Pour moi c’est dans le menu « Insight » puisque j’utilise l’extension « Google Analytics par MonsterInsights« 
  • Vérifier que Google Analytics et Google for Webmasters nous considèrent toujours comme propriétaire du site : j’ai laissé un enregistrement TXT contenant un code de vérification Google dans les enregistrements DNS sur OVH (cf l’article Réglages DNS d’un hébergement tiers à domaines gérés par OVH). En principe il n’y a pas de problème mais il vaut mieux vérifier car on peut avoir oublié de transférer un fichier html de vérification ou ne pas avoir défini l’enregistrement TXT.

(6) Yoast SEO

  • Vérifier que les réglages de l’extension sont correctement faits ;
  • Vérifier que la connexion à la search console est faite correctement ;
  • Si les sitemaps dans google for webmasters ne sont pas récents, les soumettre à nouveau ;
  • Dans Google for Webmasters, regarder les erreurs d’exploration et les corriger (redirection) ;
  • Dans un site nouvellement créé, on vérifiera aussi que l’on a correctement rempli les extraits SEO pour l’ensemble des contenus.

(7) vitesse du site

  • Tester le site avec Google Test My Site puis corriger les défauts éventuels. Ce site teste l’ergonomie sur appareil mobile, la vitesse sur mobile et la vitesse sur ordinateur.

Plesk, régler les emails des hébergements

Plesk, régler les emails des hébergements

Voici comment faire les réglages des options de messagerie de Plesk dans trois cas :

  1. Plesk assure la gestion de la messagerie ;
  2. La gestion de la messagerie est faite par un tiers comme G Suite ;
  3. Le cas particulier d’un script php qui envoie des mails ;

Consulter la Documentation Plesk Paramètres de la messagerie avant de lire ce document.

Cas 1 : Plesk assure la gestion de la messagerie

Dans les enregistrements DNS du domaine, deux enregistrements (MX et TXT renseignant spf) définissent que Plesk doit gérer la messagerie. Voir l’article Réglages DNS d’un hébergement tiers à domaines gérés par OVH pour plus de précisions.

On pourra définir des adresses et leurs redirections éventuelles. On peut également définir des alias de messagerie. Si quelqu’un envoie un mail à cet alias, elle est automatiquement redirigée vers l’adresse principale. C’est pratique comme adresse « jetable ». Si elle est trop spammée, on la supprime.

J’utilise RoundCube comme messagerie web. Dans ce cas, l’utilisateur peut y accéder par l’url http://webmail.mon-domaine.com/roundcube/ .

Pour régler un autre client de messagerie, voir la documentation Plesk « Accéder à votre boîte mail« .

Cas 2 : la messagerie est gérée par un service externe comme G Suite (gmail)

Des enregistrements MX et TXT définissent (là où est le serveur de DNS du domaine, dans OVH pour moi) qui gère les mails. Voir l’article Réglages DNS d’un hébergement tiers à domaines gérés par OVH pour plus de précisions.

le service Plesk doit être désactivé en décochant « activer le service de messagerie » dans les paramètres de messagerie du domaine.

Cas 3 : un script php envoie des mails à partir d’un sous-domaine

J’ai un sous-domaine qui contient une page web servie par un fichier php. Lorsqu’on ouvre cette page, ça déclenche une vérification. Si il y a une anomalie, un mail m’est envoyé. Une tâche planifiée (cron) fait la même chose régulièrement.

Le problème c’est que le domaine principal est réglé pour que G Suite gère la messagerie. Dans ce cas, un mail émis par un script php est bien expédié mais je reçois un message (en spam) me disant que le mail est peut-être un spam.

La solution :

Il faut modifier l’enregistrement DNS suivant, dans Plesk :

domaine1.com. TXT v=spf1 +a +mx -all +a:hr-da00000-1.reseller.mis.ovh.net

Pour définir comment faire, je me suis aidée de l’excellent outil de définition des champs spf d’OVH (cf cet article).

J’ai répondu aux questions suivantes comme ça :

sous-domaine sub1
Autoriser l’IP de domaine1.com à envoyer des emails ? oui
Autoriser les serveurs MX de domaine1.com à envoyer des emails ? Oui
Je n’ai pas répondu à ces questions :

·         Autoriser tous les serveurs dont le nom se termine par domaine1.com à envoyer des emails ? (Cette option n’est pas recommandée)

·         D’autres serveurs envoient-ils le courrier de domaine1.com ? Vous pouvez les décrire en les donnant comme arguments aux champs suivants :

Est-ce que le courrier de domaine1.com provient originellement d’autres serveurs appartenant à d’autres domaines (ex.: votre FAI) ? spf.google.com
Est-ce que les informations que vous avez indiquées décrivent tous les hôtes qui envoient du courrier de domaine1.com ? Oui, mais utiliser le safe mode

Et OVH m’a proposé le texte suivant :

sub1 IN TXT "v=spf1 a mx include:spf.google.com ~all"

Je préfère modifier l’enregistrement pour tous les domaines, je ne tiens donc pas compte du « sub1 » :

domaine1.com. TXT v=spf1 a mx include:spf.google.com ~all

Je n’ai pas supprimé l’enregistrement OVH puisqu’il prime :

parcours-performance.com. 0 TXT « v=spf1 include:_spf.google.com ~all »

Si je le supprime, il faudrait que je déplace aussi tous les enregistrements MX dans Plesk.

Pour valider que ça fonctionne, il faut maintenant attendre la propagation des DNS dans le monde entier, soit environ 24h.

Et alors, ça fonctionne ? Réponse à venir dans 24 heures.

Et maintenant

Pour continuer à s’approprier l’interface Plesk pour revendeurs, vous pouvez consulter les autres articles de cette série .

Plesk, modifier un site qui n’existe pas !

Plesk, modifier un site qui n’existe pas !

Dans ce quatrième article de la série , nous allons parler d’une fonctionnalité très utile de l’interface Plesk.  Il s’agit de la possibilité de visualiser, et même de modifier, un site internet alors même qu’il n’est « officiellement » pas hébergé (il pointe vers un autre hébergement).

Le cas d’utilisation type est le transfert d’un site, d’un hébergement vers un autre, équipé de Plesk.

Vérifier que la page d’accueil paraît OK

Si vous voulez simplement vérifier le site avant de pointer l’enregistrement DNS de type « A » vers l’IP du serveur Plesk, vous utilisez la fonction « aperçu » (cf documentation Plesk).

On voit alors un site dont l’adresse du type http://149.202.166.57/plesk-site-preview/knowledge.parcours-performance.com/149.202.166.57/

Les liens, et donc les menus, ne fonctionnent pas puisque notre site est réglé avec des liens de type https://knowledge.parcours-performance.com . Mais on voit ainsi facilement si le site a l’aspect qu’il devrait avoir.

Faire des modifications avant de pointer vers cet hébergement

Lorsqu’on pointe le nom de domaine vers le nouvel hébergement, il peut s’écouler jusqu’à 24 heures avant que l’ensemble des ordinateurs du monde aient cette information. Si l’ancien hébergement fonctionne toujours (préférable pour éviter une erreur 404 en attendant la propagation des DNS), on ne sait pas si le site qu’on voit est l’ancien ou le nouveau. Il faut donc qu’il y ait une petite modification quelque part pour le savoir.

Modifier dans la base de données du nouvel hébergement

C’est ce que j’ai fait jusqu’à présent. Dans la table prefixe_options, j’ai ajouté un « . » ou un « ! » dans la description du site. Comme ça je vois d’un coup d’œil si je regarde l’ancienne ou la nouvelle version.

Modifier le site « virtuel »

Nous avons vu tout à l’heure qu’on peut prévisualiser le site avec la fonction aperçu de Plesk.

Si son adresse est http://149.202.166.57/plesk-site-preview/knowledge.parcours-performance.com/149.202.166.57/ , on peut se connecter à son tableau de bord avec l’url http://149.202.166.57/plesk-site-preview/knowledge.parcours-performance.com/149.202.166.57/wp-login.php .

Il suffit ensuite de modifier l’adresse du site dans le menu « Réglages » > « Général » de WordPress :

Plesk modifier les permaliens en mode aperçu

Plesk modifier les permaliens en mode aperçu

 

Après avoir enregistré ce réglage, on va dans le menu « Réglages » > « Permaliens » et on clique sur « enregistrer les modifications », sans faire aucune modification. Maintenant tous nos liens fonctionnent, sauf s’ils ont été créés avec une référence absolue, par exemple dans un widget texte. On peut donc faire toutes les modifications qu’on veut dans un site que personne d’autre ne voit.

Evidemment, avant de pointer les DNS sur ce site, il faut aller remettre les réglages du site comme ils étaient et enregistrer les nouveaux permaliens.

J’ai trouvé cette astuce dans cet article : How to view Plesk websites even if your domain does not resolve to your server.

Et maintenant ?

D’autres articles de cette série exposent comment utiliser l’interface Plesk pour les revendeurs.

Réglages DNS d’un hébergement tiers à domaines gérés par OVH

Réglages DNS d’un hébergement tiers à domaines gérés par OVH

L’ensemble de ce qui suit a été mis à jour le 30/10/2016 une fois que j’ai mieux compris ce qu’il fallait faire. 

Les enregistrements DNS sont un sujet très compliqué (que je comprends encore mal). Dans cet article j’indique des réglages qui fonctionnent pour des noms de domaines gérés par OVH avec un hébergement tiers.

J’ai créé cet article dans le cadre de ma série . Il est cependant fort probable qu’il s’appliquerait à un hébergement tiers équipé de Plesk même s’il n’était pas hébergé chez OVH.

Attention : j’apprends en faisant. Il est très probable que mes explications seront erronées. Si vous lisez ce billet, n’hésitez pas à faire des commentaires pour faire des corrections ou compléter les explications.

A quoi ça sert ?

Les enregistrements DNS servent à dire aux ordinateurs du monde entier comment transformer un nom de domaine en adresse IP. La valeur définie est alors connue de tous les serveurs DNS qui doivent « router » des url. On voit par exemple sur whatsmydns.net quelle IP gère l’hébergement du site parcours-performance.com (ses enregistrements « A »), qui gère ses DNS (enregistrements « NS ») ou qui gère ses mails (enregistrements « MX »). C’est une information publique.

Avant de modifier les DNS

« Mémoriser » les réglages avant tout changement

Faire les captures d’écran (ou un copier-coller) des valeurs indiquées dans l’onglet « Zone DNS » d’OVH et le menu « paramètres DNS » sur le VPS. Je colle ces captures dans un fichier Word que je sauvegarde avant de commencer. Et je note dans ce même fichier les modifications réalisées ainsi que l’heure de modification. Sinon je suis vite perdue si tout ne fonctionne pas correctement.

Vérifier soigneusement le site sur Plesk

Avant de transférer tous les internautes sur le site hébergé sur Plesk, il faut bien vérifier les réglages :

  • le préfixe de bdd doit être le bon  et repris dans wp-config.php
  • dans la base de données, l’adresse du site et son home sont les bonnes.
  • Dans les paramètres d’hébergement, on doit avoir défini le domaine préféré ( www.domaine1.com / domaine.com / Aucun(e) )

Un réglage de DNS qui fonctionne

Le domaine est géré par OVH, avec ses serveurs de noms de domaine. En effet, comme indiqué par un technicien d’OVH, le serveur VPS Classic ne gère pas les DNS secondaires. [je ne sais pas ce que c’est, mais ça a l’air important…], il faut donc laisser OVH gérer les DNS.
si on a des doutes sur le lieu où héberger ses serveurs de nom :
https://christophegx.ovh/faut-il-heberger-vos-propres-serveurs-de-noms-de-domaine-dns/

Les réglages sur OVH

Le site « mon-domaine.com » n’est plus hébergé sur OVH. Seul son nom de domaine y est resté. L’hébergement est réalisé sur un serveur VPS Classic de chez OVH, avec Plesk 12.5.
Dans l’espace client OVH les onglets « redirection » et « gestion DNS » sont mis à jour automatiquement en fonction de ce qui figure dans « zones DNS ». On n’y touche donc pas. Toutes les modifications qui suivent concernent donc l’onglet « zones DNS » de l’espace OVH.

Le réglage des serveurs de nom de domaine

On commence par visiter l’onglet Gestion DNS et on relève les identifiants (ici ns20.ovh.net et dns20.ovh.net)

OVH onglet "gestion DNS"

OVH onglet « gestion DNS »

 

Dans l’onglet Zone DNS on doit alors avoir ces deux lignes :

Domaine TTL Type Cible
domaine1.com. 0 NS dns20.ovh.net.
domaine1.com. 0 NS ns20.ovh.net.

Le réglage des hébergements web (domaines et sous-domaines)

Les enregistrements A servent tous à dire à un ordinateur distant que si ils cherchent quelque chose relatif au domaine ou sous-domaine demandé, il doit aller voir le serveur dont l’adresse IP est 149.202.166.57 (pour moi) pour obtenir une réponse.

Pour chaque domaine ou sous-domaine hébergé ailleurs, je dois créer une entrée A vers l’IP du serveur. Dans ce cas, j’ai un domaine principal et deux sous-domaines. J’ajoute donc 3 enregistrements A.

Enfin, si je souhaite que www.domaine1.com redirige vers domaine1.com, j’ajoute un enregistrement CNAME. Mais attention, la redirection ne fonctionne que si on a défini aussi, dans Plesk, les paramètres d’hébergement sur domaine1.com comme domaine préféré.

Au final, j’ajoute donc ces 4 lignes :

Domaine TTL Type Cible
domaine1.com. 0 A 149.202.166.57
sub1.domaine1.com. 0 A 149.202.166.57
sub2.domaine1.com. 0 A 149.202.166.57
www.domaine1.com. 0 CNAME domaine1.com.

Le réglage des mails

Cas 1 : gestion par Google Apps (G Suite) des mails

Dans ce cas, conformément aux instructions de Google, j’ajoute les 5 enregistrements MX suivants.

Et comme il faut que le gestionnaire de mail en valide l’origine lorsque j’expédie des mails, j’ajoute le champ TXT suivant.

Domaine TTL Type Cible
domaine1.com. 0 MX 5 alt1.aspmx.l.google.com.
domaine1.com. 0 MX 5 alt2.aspmx.l.google.com.
domaine1.com. 0 MX 1 aspmx.l.google.com.
domaine1.com. 0 MX 10 aspmx2.googlemail.com.
domaine1.com. 0 MX 10 aspmx3.googlemail.com.
domaine1.com. 0 TXT « v=spf1 include:_spf.google.com ~all »

Si on prévoit d’utiliser des scripts sur Plesk qui enverront des mails, le réglage TXT « v=spf1 … » n’est pas satisfaisant (soft fail dans les mails émis par le serveur Plesk). Il faut utiliser :

domaine1.com. TXT « v=spf1 ip4:149.202.166.57 include:_spf.google.com ~all »

Cas 2 : les mails sont gérés par Plesk

Pour ce domaine2.com, dont les mails sont gérés par Plesk, voici les réglages :

domaine2.com. 0 MX 10 mail.domaine2.com.
webmail.domaine2.com. 0 A 149.202.166.57
mail.domaine2.com. 0 A 149.202.166.57
domaine2.com. 0 TXT « v=spf1 +a +mx -all +a:hr-da91335-1.reseller.mis.ovh.net »

Autres réglages éventuels

Il faut au minimum régler le ftp, avec un enregistrement CNAME.

Si l’un des domaines ou sous-domaines est vérifié par Google for Webmasters ou Google Analytics avec un champ TXT, je l’ajoute également.

ftp.domaine1.com. 0 CNAME ftp.domaine1.com.
domaine2.com. 0 TXT « google-site-verification= je…d4 »

On pourra consulter la documentation plesk sur les DNS, mais elle me semble très cryptique comme tout ce qu’on peut lire sur le sujet.

Les réglages sur le serveur (Plesk)

Mode « maître » ou « esclave » ?

La logique voudrait qu’on règle le serveur Plesk en mode esclave puisqu’en principe aucun des enregistrements DNS qui y figurent ne servent. MAIS, ça n’est pas vrai.

J’ai réglé pendant un temps les DNS du domaine parcours-peformance.com en mode esclave sur Plesk. Mais dans ce cas, on ne peut plus ajouter de sous-domaine car les serveurs ne le trouvent pas, même si on a bien défini un enregistrement A dans OVH (et laissé au moins 24h pour leur propagation).

Finalement je suis revenue au mode « maître » après avoir lu ce document Plesk : Utiliser des serveurs DNS externes et tout fonctionne à la perfection. Ma recommandation est donc de laisser la zone DNS de Plesk en mode maître. Dans la réalité ce sera bien le serveur OVH qui sera maître.

Les réglages DNS Plesk se sont générés automatiquement (selon un template qui a probablement été défini par OVH) :

Hôte Type Valeur
domaine1.com. TXT « v=spf1 include:_spf.google.com ~all »
sub1.domaine1.com. A 149.202.166.57
sub2.domaine1.com. A 149.202.166.57
ftp.domaine1.com. CNAME domaine1.com.
ipv4.domaine1.com. A 149.202.166.57
ns2.domaine1.com. A 149.202.166.57
domaine1.com. NS ns2.domaine1.com.
ns1.domaine1.com. A 149.202.166.57
domaine1.com. A 149.202.166.57
webmail.domaine1.com. A 149.202.166.57
mail.domaine1.com. A 149.202.166.57
domaine1.com. MX (10) mail.domaine1.com.
domaine1.com. NS ns1.domaine1.com.

On notera qu’il y a des enregistrements (TXT ou MX) différents de ceux d’OVH. Pourtant, une recherche sur WhatsmyDNS.net indique que ce sont bien les enregistrements OVH qui sont pris en compte.

En cas de problème…

J’ai rencontré des difficultés réelles lorsque j’ai transféré ce site d’un hébergement OVH mutualisé à ce nouvel hébergement sur un VPS OVH. Je ne suis toujours pas trop sûre de ce qui a posé problème, probablement le choix d’un mode esclave.

Le temps de propagation, jusqu’à 24 heures !

Lorsqu’on modifie un enregistrement DNS, il peut falloir 24h (voire plus) pour que tous les serveurs du monde soient au courant. Donc si on fait une modification, on attend au moins 4 à 6 heures avant de considérer qu’elle a été prise en compte.

Il ne sert à rien de faire plein de modifications coup sur coup sans attendre d’en connaître le résultat.

Les outils à notre disposition

Si on a des extensions qui affiche des informations système , comme Sucuri (onglets « site information » puis « config. variables ») ou Query Monitor (menu environment), on peut voir quel est l’hôte de base de données.

Impératif : On peut aller regarder sur « whatsmydns.net » (lien dans la barre latérale, à droite) pour voir si la propagation s’est faite, et où. On voit ainsi progressivement les serveurs du monde entier prendre en compte les modifications faites. 

Le plus simple pour savoir ce qui se passe à partir de son ordinateur est de faire un « ping » : dans l’invite de commande Windows, taper ping knowledge.parcours-performance.com . La réponse devrait être avec l’IP du VPS Plesk :

Envoi d’une requête 'ping' sur knowledge.parcours-performance.com [149.202.166.57] avec 32 octets de données :
Réponse de 149.202.166.57 : octets=32 temps=58 ms TTL=56
Réponse de 149.202.166.57 : octets=32 temps=58 ms TTL=56
Réponse de 149.202.166.57 : octets=32 temps=58 ms TTL=56
Réponse de 149.202.166.57 : octets=32 temps=59 ms TTL=56

Statistiques Ping pour 149.202.166.57:
    Paquets : envoyés = 4, reçus = 4, perdus = 0 (perte 0%),
Durée approximative des boucles en millisecondes :
    Minimum = 58ms, Maximum = 59ms, Moyenne = 58ms

On peut aussi utiliser tracecert   (Windows) ou traceroute (Linux ou MacOS) pour voir le chemin à parcourir de l’ordinateur qui émet la commande à ce domaine.

Par exemple pour ce site, je tape la ligne suivante dans l’invite de commande

C:\Users\Anne-Laure>tracert knowledge.parcours-performance.com

Windows me répond ce qui suit :

Détermination de l’itinéraire vers knowledge.parcours-performance.com [149.202.166.57]
avec un maximum de 30 sauts :

1 <1 ms <1 ms <1 ms 192.168.1.1
2 56 ms 57 ms 56 ms par-1-rdb.fr.eu [178.32.37.3]
3 57 ms 56 ms 56 ms be99-11.th2-1-a9.fr.eu [178.32.37.134]
4 61 ms 60 ms 63 ms be10-1191.gra-g2-a9.fr.eu [94.23.122.86]
5 60 ms 60 ms 61 ms po7.gra-z1g1-a70.fr.eu [37.187.232.79]
6 61 ms 61 ms 61 ms 10.97.155.4
7 61 ms 60 ms 60 ms 51.255.252.133
8 60 ms 61 ms 61 ms 149.202.255.41
9 61 ms 60 ms 60 ms hr-da00000-1.reseller.mis.ovh.net [149.202.166.57]

Itinéraire déterminé.

Windows a d’abord déterminé l’IP du serveur correspondant au domaine [149.202.166.57] puis en envoyé un « paquet » jusqu’au dit serveur. Pour cela, il a dû contacter 8 routeurs avant d’arriver au serveur final. Toutes ces demandes ont nécessité pratiquement une demie seconde en tout, juste pour arriver au serveur.

Les réinitialisations

Si on est vraiment perdu, il peut être utile de procéder à une réinitialisation des zones DNS :

Dans OVH, en cliquant sur le bouton « Réinitialiser la configuration ». On a ensuite deux options :

  • « Oui, je veux réinitialiser ma zone DNS avec les entrées minimales. » : si on veut réinitialiser a minima ;
  • « Non, mais je veux réinitialiser ma zone DNS. » si on veut réinitialiser avec plus d’éléments (ça n’est pas du tout clair…)

Dans Plesk, en cliquant sur le bouton « Rétablir le paramètrage initial ».

Mon expérience est que les paramètres initiaux sont une bonne base. Mais attention, on perd les informations spécifiques (par exemple si on a un abonnement téléphone sur IP chez OVH). Il faut impérativement copier-coller les lignes existantes avant la réinitialisation.

Et maintenant

On attend que la propagation soit réalisée et ça y est. Le site est dans un nouvel hébergement. Ses mails et son accès FTP fonctionnent.

Les enregistrements DNS me semblent toujours très obscurs. J’espère que vous serez nombreux à nous faire part d’améliorations / corrections ou clarifications.