Dictée vocale avec Google Docs !

Dictée vocale avec Google Docs !

Je viens de découvrir que l’on peut dicter des choses à Googles Docs et le regarder transcrire nos propos en mots écrits. Je suis absolument scotchée par le résultat. Alors je partage !

Pour y accéder, ouvrir un nouveau document Google Docs puis suivre les instructions de cette vidéo :

Si vous voulez voir le document Google docs, c’est ici.

Et maintenant ?

Pour aller plus loin, on pourra regarder le contenu de ce document d’aide de Google. On y apprend des compléments utiles :

  • il est possible de donner des instructions pour la ponctuation ou les sauts à la ligne, même en français ;
  • Et si on a la chance de parler et écrire en anglais, on dispose d’une incroyable quantité de commandes vocales pour mettre en forme le document. J’imagine que ce sera accessible en langue française un jour ou l’autre.

Chapeau à l’intelligence artificielle qui permet celà !

p5.js Brique 2 : utilisation des “GRAPHICS”

p5.js Brique 2 : utilisation des “GRAPHICS”

Lorsqu’on conçoit des éléments visuels animés il peut être intéressant de superposer des éléments graphiques animés individuellement. Les GRAPHICS sont des canavas virtuels, ils peuvent être affichés à l’écran ou pas. Ils peuvent apparaître comme un élément qui est devant un autre, ou faire l’objet d’une transformation (rotation, translation, ….) sans que le reste du canevas soit altéré. Ils fonctionnent un peu comme des calques. des feuilles de papier virtuelles. On peut avoir plusieurs « graphics » ou calques dans le même projet.

Dans cette brique j’explore la création de 6 objets GRAPHIC, tous placés sur un canevas blanc qui fait la taille de l’écran :

  • graf, un GRAPHIC gris (dont les dimensions correspondent à ce qui a été défini dans l’article « p5.js Brique 1 : un canevas « responsive« ) ;
  • polyG[0], un GRAPHIC blanc de la même taille que précédemment à la hauteur près ;
  • polyG[1] à polyG[4] des GRAPHIC qui sont des polygones rectangles, de 4 couleurs différentes.

L’ensemble des fichiers composant ce sketch est accessible sur mon depôt GitHub, dans le répertoire Polygones_ajustes_2020_05_10_08_12_27. On peut aussi exécuter le code directement sur GitHub via cette url.

Le script crée les 6 GRAPHIC, place les différents éléments les uns sur les autres. ce qui donne ceci :

Des GRAPHICS p5js dans des GRAPHICS
Des GRAPHIC les uns sur les autres

Cette brique est visible sur https://editor.p5js.org/Anne-Laure/sketches/I4K–pRHH.

Le script complet, qui réutilise la fonction ajustImage(txt, ratio) définie dans dans l’article « p5.js Brique 1 : un canevas « responsive » n’a pas été modifiée. Elle sert à calculer la taille du premier rectangle gris, le GRAPHIC graf.

/****************************************************************
https://editor.p5js.org/Anne-Laure/sketches/I4K--pRHH
Dessiner des polygones à l'intérieur d'un rectangle qui s'ajustent à la taille du rectangle
Suite de https://editor.p5js.org/Anne-Laure/sketches/isSlIPoVn
****************************************************************/

// les caractéristiques du rectangle de base
var grafSize;
var grafPos;
var ratio = 16 / 9; // ratio du rectangle w = ratio * h 

var graf  ;    // le GRAPHICS qui va porter tout
var offsetY = 50 ;  // l'espace en hauteur dédié à autre chose

var drawLoop = true ; // arrêter la boucle draw

var polyG = [] ; // le rectangle et les 4 polygones

function setup() {

  createCanvas(windowWidth, windowHeight);

  grafSize = createVector(0, 0);
  grafPos = createVector(0, 0);

}

function draw() {

  if( drawLoop) {
    
    
    background( 255) ;

    /*** initialiser les GRAPHICS, calculer les tailles  ***/
    grafSize = ajustImage("sz", ratio);
    
    graf = createGraphics(grafSize.x, grafSize.y + offsetY );
    
    for (let i = 0; i <5; i++) {
      // renderer les formes
      polyG[i] = createGraphics(grafSize.x, grafSize.y );
    }

    grafPos = ajustImage("ps", ratio);

    /*** créer les GRAPHICS  ***/    
    // graf est le renderer principal, celui qui sera sauvegardé
    graf.background( 220 ) ;
    
    /* créer les formes polyG[i]  */
    
    // i = 0 un simple rectangle blanc
    polyG[0].fill( 255 ) ;
    polyG[0].rect(0,0,graf.width, graf.height) ;
    
    // i = 1 à 4 des polygones plus compliqués
    let ep = grafSize.x/20 ; // espace autour des rectangles
    let w = grafSize.x/2 - 3 * ep/2 ;
    let h = grafSize.y/2 - 3 * ep/2;

    polyG[1].fill( 255, 0, 0 ) ;
    polyG[1].rect(ep,ep,w, h) ;   
    polyG[2].fill( 0, 255, 0 ) ;
    polyG[2].rect(w+2*ep,ep,w, h) ;       
    polyG[3].fill( 0, 0, 255 ) ;
    polyG[3].rect(w+2*ep,h+2*ep,w,h) ;   
    polyG[4].fill( 155, 55, 0 ) ;
    polyG[4].rect(ep,h+2*ep,w, h) ;   

    for (let i = 0; i < 5; i++) {
      // afficher les polygones dans graf
      graf.image( polyG[i], 0, 0) ;
    }
    
    // graf.stroke(0) ;
    graf.fill(0) ;
    graf.textSize(offsetY/3) ;
    graf.text("Et voilà !", 10, grafSize.y + 25 ) ;
    graf.ellipse(grafSize.x/8, grafSize.y/4, 20, 20 ) ;
    image( graf, grafPos.x, grafPos.y  ) ;    
    drawLoop = false ;
    
  }

}

function ajustImage(txt, ratio) {

  // RAPPEL ratio = 3/4 ; // ratio du rectangle que je veux dessiner w= 3 --> h = 4
  let coeff = 0.95; // on veut que l'image ne représente que 95% du plus petit côté du canevas
  let OffH = height - offsetY ; // laisser place pour texte)
  let CanR = width / OffH;
  print(txt, " Canevas W/H ", CanR);

  let maxSize = createVector(0, 0);
  let gPos = createVector(0, 0);

  if (CanR >= 1) {
    // la largeur est supérieure à la hauteur. C'est la hauteur qui nous limite
    if ( OffH * coeff * ratio >= width * coeff ) {
        
      // il faut que la hauteur soit réduite malgré tout
      maxSize.y = width * coeff / ratio ;
    } else {
      // il faut que la largeur ne dépasse pas la largeur moins la bordure prévue
      maxSize.y = OffH * coeff ; 
    }   
    maxSize.x = maxSize.y * ratio ;
    
  } else {
    // la hauteur est supérieure à la largeur. C'est la largeur qui nous limite
    /* maxSize.x est le plus petit de 
        - la largeur du canevas * le coefficient d'occupation (pour avoir une bordure)
        - la hauteur du dessin qui doit quand même respecter le ratio initial sans dépasser la hauteur du canevas
    */
    if ( width * coeff / ratio >= OffH * coeff ) {
        
      // il faut que la largeur soit réduite malgré tout
      maxSize.x = OffH * coeff * ratio ;
    } else {
      // il faut que la largeur ne dépasse pas la largeur moins la bordure prévue
      maxSize.x = width * coeff ; 
    }
    
    maxSize.y = maxSize.x / ratio ;
  }

  maxSize.x = int(maxSize.x);
  maxSize.y = int(maxSize.y);
  gPos.x = (width - maxSize.x) / 2;
  gPos.y = (OffH - maxSize.y) / 2;


  if (txt == "sz") {
    print(txt, "l canvas, l size, h canvas, h size ", width, maxSize.x, OffH, maxSize.y);
    return maxSize;
  } else if (txt == "ps") {
    print(txt, "x, y totx toty", gPos.x, gPos.y, maxSize.x + 2 * gPos.x, maxSize.y + 2 * gPos.y);
    return gPos;
  }
}

function windowResized() {
  resizeCanvas(windowWidth, windowHeight);
  // redessiner avec draw()
  drawLoop = true ;
}

Et maintenant ?

Et voilà nous avons une deuxième brique ! Les autres briques sont et seront publiées dans cette même série, . La prochaine étape sera de faire des polygones plus compliqués avec certains GRAPHIC. A suivre !

p5.js Brique 1 : un canevas « responsive »

p5.js Brique 1 : un canevas « responsive »

Pour mieux apprendre à coder des travaux numériques avec la librairie p5.js (processing en javascript), j’ai décidé de construire des briques successives. Aujourd’hui, la première brique, c’est d’être capable d’ajuster la taille du canevas en instantané à la taille de la fenêtre. C’est comme si on avait un canevas « responsive », allusion aux sites internet qui s’ajustent aux écrans utilisés.

Cet article est le premier d’une série .

Pour valider cette brique, j’ai décidé de dessiner un rectangle de rapport 16/9 qui occupe au maximum 95% de la dimensions la plus faible de l’écran. Ce rectangle doit donc respecter les règles suivantes :

  • son ratio largeur sur hauteur est en permanence de 16/9 : lorsque la largeur fait 16 la hauteur fait 9 ;
  • si la fenêtre est plus large que haute alors la hauteur du rectangle fait 95% de la hauteur de la fenêtre (et donc la largeur du rectangle représente 16/9 de cette hauteur) ;
  • si la fenêtre est plus haute que large alors la largeur du rectangle fait 95% de la largeur de la fenêtre (et donc la hauteur du rectangle représente 9/16 de cette largeur) ;

L’ensemble des fichiers composant ce sketch est accessible sur mon depôt GitHub, dans le répertoire Ajustement_canevas_2020_05_09_13_46_20. On peut aussi exécuter le code directement sur GitHub via cette url.

Le gif ci-dessous illustre le résultat obtenu :

Et en voici la version réalisée dans l’éditeur en ligne p5.js (https://editor.p5js.org/Anne-Laure/present/isSlIPoVn) :

La version éditable, où l’on voit le code est visible ici : https://editor.p5js.org/Anne-Laure/sketches/isSlIPoVn. Et voici le sketch en javascript :

/****************************************************************
https://editor.p5js.org/Anne-Laure/sketches/isSlIPoVn
Dessiner un rectangle qui prend 95% de la hauteur ou largeur d'écran et se centre

****************************************************************/

var grafSize;
var grafPos;
var ratio = 16 / 9; // ratio du rectangle que je veux dessiner w = ratio * h 

var drawLoop = true ; // arrêter la boucle draw
function setup() {

  createCanvas(windowWidth, windowHeight);
  colorMode(HSB, 360, 100, 100, 100);

  grafSize = createVector(0, 0);
  grafPos = createVector(0, 0);

}

function draw() {

  if( drawLoop) {
    
    background(95) ;
    let col = random(100) ; // couleur
    grafSize = ajustImage("sz", ratio);
    grafPos = ajustImage("ps", ratio);
    fill( col, 80, 80, 100 ) ;
    rect(grafPos.x, grafPos.y, grafSize.x, grafSize.y);  
    drawLoop = false ;
    
  }

}


function ajustImage(txt, ratio) {

  // RAPPEL ratio = 3/4 ; // ratio du rectangle que je veux dessiner w= 3 --> h = 4
  let coeff = 0.95; // on veut que l'image ne représente que 95% du plus petit côté du canevas
  let CanR = width / height;
  print(txt, " Canevas W/H ", CanR);

  let maxSize = createVector(0, 0);
  let gPos = createVector(0, 0);

  if (CanR >= 1) {
    // la largeur est supérieure à la hauteur. C'est la hauteur qui nous limite
    if ( height * coeff * ratio >= width * coeff ) {
        
      // il faut que la hauteur soit réduite malgré tout
      maxSize.y = width * coeff / ratio ;
    } else {
      // il faut que la largeur ne dépasse pas la largeur moins la bordure prévue
      maxSize.y = height * coeff ; 
    }   
    maxSize.x = maxSize.y * ratio ;
    
  } else {
    // la hauteur est supérieure à la largeur. C'est la largeur qui nous limite
    /* maxSize.x est le plus petit de 
        - la largeur du canevas * le coefficient d'occupation (pour avoir une bordure)
        - la hauteur du dessin qui doit quand même respecter le ratio initial sans dépasser la hauteur du canevas
    */
    if ( width * coeff / ratio >= height * coeff ) {
        
      // il faut que la largeur soit réduite malgré tout
      maxSize.x = height * coeff * ratio ;
    } else {
      // il faut que la largeur ne dépasse pas la largeur moins la bordure prévue
      maxSize.x = width * coeff ; 
    }
    
    maxSize.y = maxSize.x / ratio ;
  }

  maxSize.x = int(maxSize.x);
  maxSize.y = int(maxSize.y);
  gPos.x = (width - maxSize.x) / 2;
  gPos.y = (height - maxSize.y) / 2;


  if (txt == "sz") {
    print(txt, "l canvas, l size, h canvas, h size ", width, maxSize.x, height, maxSize.y);
    return maxSize;
  } else if (txt == "ps") {
    print(txt, "x, y totx toty", gPos.x, gPos.y, maxSize.x + 2 * gPos.x, maxSize.y + 2 * gPos.y);
    return gPos;
  }
}

function windowResized() {
  resizeCanvas(windowWidth, windowHeight);
  // redessiner avec draw()
  drawLoop = true ;
}

Dans le sketch ci-dessus, il y a deux fonctions intéressantes :

  • function windowResized() qui est une fonction p5.js qui s’exécute automatiquement dès que l’on modifie la taille de la fenêtre active. A l’intérieur j’indique qu’il faut retailler le canevas à la taille de la fenêtre et que la variable drawLoop est repassée à true. Ca signifie que la fonction draw redessinera le contenu du canevas.
  • function ajustImage(txt, ratio) que j’ai créée pour calculer la taille du rectangle contenant l’image à afficher. C’est cette fonction qui fait que le rectangle affiché a des dimensions qui respectent les règles exposées.

Et voilà nous avons une première brique ! Les briques suivantes seront publiées dans cette même série, .

Raspberry Pi : accès graphique à distance (VNC)

Raspberry Pi : accès graphique à distance (VNC)

Mes Raspberry Pi sont « headless », c’est à dire sans écran, clavier et souris dédiés. Je m’y connecte en SSH à partir de mon PC (Windows) par le réseau local. Jusqu’à présent, je n’ai pas eu besoin de l’interface graphique et j’étais contente de la ligne de commande Linux, qui m’a permis d’apprendre énormément.

Mais maintenant je voudrais utiliser un Raspberry Pi pour des projets d’art numérique. Il va donc falloir que ce soit le Pi lui même, en autonomie, qui gère l’affichage sur un écran. J’avais exploré une solution avec VNC voici quelques années mais je ne m’en suis jamais vraiment servie. Et en lisant un article externe sur node.js, « Beginner’s Guide to Installing Node.js on a Raspberry Pi« , j’ai vu cette solution pour accéder à l’interface graphique du Pi de manière HeadLess. C’est celle solution que je teste et que je présente ici.

La situation initiale

J’ai un Raspberry Pi B3+ connecté « headless » par cable ethernet et en wifi sur mon réseau locale. Je l’ai préparé comme je l’expliquedans les articles suivants :

  1. Mise en service d’un Raspberry Pi
  2. Un Raspberry Pi avec node.js
  3. Partage de fichiers entre Raspberry Pi et machine Windows

Le Raspberry Pi contient RealVNC depuis plusieurs années maintenant. Il ne m’enthousiasmait pas et semble ne pas être optimal pour des fonctionnements headless. Je vais donc installer tightVNC comme recommandé dans « Beginner’s Guide to Installing Node.js on a Raspberry Pi« .

Désactivation de VNC avec Raspi-config

J’ai désactivé VNC pour l’utilisateur al dans Raspi-config : choix 5 interfacing Options puis P3 Enable / disable VNC avec réponse NO (I don’t want it enabled). VNC est désactivé.

Installation de tightVNC et xRDP

Je me perds dans les protocoles de contrôle des sessions distantes. Ici nous allons installer tightVNC, un serveur VNC (Virtual Network Computing) auquel on se connecte avec une “connexion Bureau à distance” utilisant le protocole RDP (Remote Desktop Protocol) géré par xRDP, serveur RDP.

J’installe le serveur tightvnc avec la commande apt install -y tightvncserver. Seulement après j’installe le serveur xRDP avec la commande apt install -y xrdp.

En principe RealVNC qui était installés sur le Pi a été supprimé.

Accès à partir de la machine Windows

Dans notre machine Windows, nous pouvons accéder au Pi par son « hostname » puisque Samba a été installé et paramétré sur le Pi. Donc dans la machine Windows, je tape sur la touche Windows et je cherche « connexion Bureau à distance » (dans les accessoires windows). cliquer dessus.

Indiquer le nom du Pi (son hostname) dans la boîte de dialogue puis cliquer sur connexion

Pour se connecter au bureau à distance d’un Raspberry Pi – etape 1

Ensuite, on accepte de ne pas vérifier l’identité de l’ordinateur distant.

Pour se connecter au bureau à distance d’un Raspberry Pi – etape 2
Pour se connecter au bureau à distance d’un Raspberry Pi – etape 3

Aller dans l’onglet Display et régler sur plein écran si nécessaire. Cliquer sur Connexion

Et enfin, on est dans le bureau du Raspberry Pi et on indique le nom d’utilisateur et le mot de passe de l’utilisateur Raspberry Pi qui se connecte.

Identification de l’utilisateur Raspberry Pi. A ce stade la fenêtre du bureau distant est générée par le Pi.

Et ça y est, je suis connectée à distance à mon Raspberry Pi en mode graphique !

Mon bureau à distance sur un Raspberry Pi !

Et maintenant j’enregistre dans ma machine Windows la connexion Bureau à distance sur le bureau Windows sous le nom Pi PI-ArtNum-01.rdp. Maintenant je double clique dessus, l’indique mon nom d’utilisateur et mon mot de passe et ça y est.

Et maintenant ?

Que vais-je bien pouvoir faire de ça ? Je ne sais pas encore !

Si vous avez des idées, partagez-les avec nous en commentaires.

Partage de fichiers entre Raspberry Pi et machine Windows

Partage de fichiers entre Raspberry Pi et machine Windows

Un Raspberry Pi sous Raspbian n’existe pas sur un reseau pour un ordinateur Windows, sauf en tant qu’adresse IP.

Par exemple un appareil « PI-ArtNum-01 » sous Raspbian connecté au réseau local avec l’adresse IP 192.168.1.114 sera visible en tapant ping 192.168.1.114 dans l’invite de commande Windows mais pas ping PI-ArtNum-01. Du moins pas tant qu’on aura pas installé samba sur le Pi et défini le workgroup comme indiqué dans cet article « Mise en service d’un Raspberry Pi« .

Et même lorsque Windows trouvera le pi par son « hostname », il n’y aura pas moyen d’échanger des fichiers tant qu’on n’aura pas défini un espace partagé avec Samba. C’est ce que nous allons faire dans cet article.

Qu’est-ce que Samba ?

Samba permet le partage de fichiers sur un réseau local. Il facilite le réglage des droits d’accès selon cet article de linuxConfig.org, en anglais qui sera intéressant pour aller plus loin.

l’état initial

Mon Raspberry Pi (un Pi 3 B+) est connecté à mon réseau local. Il porte le nom (hostname défini avec Raspi-config) « ArtNum-01 ». Samba a été installé en même temps que d’autres éléments de notre Pi puisque j’ai suivi mon tutoriel « Mise en service d’un Raspberry« . A ce stade, si je tape \\PI-ArtNum-01 dans l’explorateur Windows, le Pi apparaît dans les éléments réseau. Par contre il est « vide » pour Windows

Pas possible d’accéder au contenu du Pi à partir de l’explorateur Windows

Définir un répertoire partagé avec Samba

Pour définir un espace partagé avec Samba sur le Pi, on va éditer /etc/samba/smb.conf et y copier et coller (shift + inser avec l’éditeur MC) tout en bas le contenu qui suit :

[PiShare]
comment=Pi Share
path=/home/al
browseable=yes
writeable=yes
only guest=no
create mask=0740
directory mask=0750
public=no

Raspbian va redémarrer automatiquement Samba lorsqu’on sauvegarde le fichier de configuration.

Ensuite dans l’invite de commande du Raspberry Pi, on va créer un utilisateur et un mot de passe pour ce répertoire partagé.

smbpasswd -a al

On tape deux fois le mot de passe choisi. On le note soigneusement !

Sur une machine Windows du même réseau local, je vois maintenant le répertoire PiShare de PI-ArtNum-01. Si je double-clique dessus, Windows me demande le nom d’utilisateur et le mot de passe. Si vous les renseignez, vous avez maintenant accès (deux fois bizarrement) aux fichiers du Raspberry Pi :

Accès au répertoire partagé ( le même sous ses deux noms…)

Si je le souhaite, je peux également « connecter un lecteur réseau », ce qui revient à disposer du répertoire partagé sur une machine Windows comme s’il était sur un disque Windows

Je clique à droite sur Réseau dans la liste des répertoires de l’explorateur Windows et je choisis « connecter un lecteur réseau » (en anglais c’est « Map network drive » qui est probablement plus juste)

Dans la fenêtre qui s’ouvre je choisis d’affecter la lettre M au répertoire partagé de ce Pi (\\PI-ArtNum-01\PiShare).

connecter un répertoire partagé d’un Raspberry Pi comme un lecteur réseau

Et voilà ce PiShare apparaît comme un répertoire local.

Par contre comme je me suis déjà connectée en donnant le mot de passe, Windows ne me demande pas de fournir mon nom d’utilisateur et mon mot de passe. Lorsque je redémarre windows et que je recommence cette connexion :

saisie du nom d’utilisateur et du mot de passe d’un répertoire partagé par Samba

Et maintenant ?

Je vais pouvoir facilement placer des scripts p5.js pour des projets d’art numérique sur ce Pi.

D’autres choisiront de fabriquer un NAS en suivant les instructions de cet article de Raspberry-Pi.fr.

Et vous ?