Transférer un hébergement mutualisé OVH sur un VPS Plesk d’OVH

Transférer un hébergement mutualisé OVH sur un VPS Plesk d’OVH

Dans ce troisième article de la série , nous allons voir comment déplacer le contenu d’un hébergement OVH Pro dans un hébergement créé sur le VPS Plesk. Nous allons transférer un site internet sous WordPress et les adresses mails du compte. La gestion du domaine restera sur OVH.

La situation initiale

La propriétaire du site a déjà un compte client dans l’interface Plesk de mon VPS Classic 1. Je lui ai affecté un abonnement Clea-Pro, qui correspond à Cléa-perso (tel que paramétré dans l’article précédent de cette série), avec 4 bases de données et plus d’adresses mail.

Sur son hébergement OVH Pro, le site est à jour (WordPress et extensions) et fonctionne. Son adresse est http://parcours-performance.com.

A ce stade, je ne change rien dans l’espace client OVH. C’est seulement à la fin des opérations de transfert que je ferai la bascule.

Lorsque j’ai créé le domaine parcours-performance.com sur Plesk, il y eu l’affichage d’un warning et d’un OK :

Plesk warning à la création d'un domaine

C’est normal puisqu’OVH pointe toujours le domaine vers le site web actuel. Mais nous verrons que Plesk nous permet de visualiser le site que l’on veut déplacer avant même d’avoir dit au monde entier qu’il est déplacé. C’est génial car nous pourrons éliminer les erreurs éventuelles avant de montrer les résultats aux tiers !

Pour déplacer le site, il y aura plusieurs étapes :

  1. sauvegarde du site actuel ;
  2. Créer un site WordPress générique
  3. transférer les contenus spécifiques du site à l’hébergement Plesk
  4. vérifier, corriger
  5. Pointer le domaine vers le nouveau site
  6. Faire les autres transferts tels que les adresses mail
  7. supprimer l’ancien site et résilier l’abonnement correspondant

sauvegarder fichiers et base du site actuel

Avec Filezilla pour les fichiers et phpmyadmin pour la base de données.

Nota du 23/11/216 : pour des raisons que j’ignore, l’export via PHPMyAdmin provoque parfois une erreur : les index et auto-incrémentations ne sont pas transférés. Dans ce cas, il faut aller dans l’interface client de l’hébergement OVH original et demander une sauvegarde de la base de données (un dump) que l’on reçoit quelques minutes plus tard par mail. Cette sauvegarde s’importe ensuite sans souci dans la base Plesk. 

Dans l’hébergement Plesk, créer un site WordPress

ajouter une base de données

Dans le menu « base de données », cliquer sur le bouton « ajouter une base de données ».

Voici les réglages que j’ai fait (évidemment j’ai changé le nom de la base et son nom d’utilisateur après la capture d’écran) :

Plesk Créer une base de données

La base de données est créée mais elle est vide à ce stade.

installer WordPress

On installe WordPress en mode « installer (personnaliser) :

Plesk : installer WordPress en mode personnalisé

Les paramètres sont les suivants :

Plesk : paramètres d'installation de WordPress - partie haute Plesk : paramètres d'installation de WordPress - partie basse

Noter que j’ai pris le parti d’installer tout de suite en https (le site sur OVH est en http). C’est totalement idiot car la base de données que je vais importer ne contient que des liens en http. Heureusement ça n’a pas créé de problème…

Il faut également noter que je n’ai pas indiqué de préfixe de table. Mais WordPress en a généré automatiquement quand même.

J’ai mis un administrateur du site temporaire ‘temp’ que je supprime dès que j’ai l’accès à mon tableau de bord WordPress.

Une fois l’installation faite (il peut s’écouler un certain temps), Plesk nous affiche un écran de succès :

Plesk : après l'installation de WordPress

Attention, le site n’existe pas puisque le domaine pointe toujours sur un hébergement OVH Pro.

Mais Plesk a un magnifique outil, « aperçu », qui permet de voir le site alors qu’il n’existe pas pour le reste du monde. On en reparlera tout à l’heure.

Modifier le contenu de la base de données

Je vais devoir réaliser plusieurs opérations :

  • supprimer les tables actuelles de la base de données ;
  • importer les tables du site parcours-performance.com ;
  • modifier wp-config.php pour utiliser le préfixe des tables transférées ;

Si votre site a toujours un préfixe de tables en wp_, ce sera l’occasion d’en changer !

Changer les tables de la base de données

Avec phpMyAdmin, je supprime toutes les tables que WordPress vient d’installer puis j’importe le contenu de la sauvegarde du site en ligne sur l’hébergement OVH Pro.

Le site ne fonctionne plus pour l’instant. Il nous reste deux opérations à mener.

modifier wp-config.php

Dans wp_config.php, je change la ligne qui contient le préfixe de table. Pour l’instant j’y indique

$table_prefix = 'wp_';

Il faudra ensuite que je modifie ce préfixe.

transferer wp-content

Avec le gestionnaire de fichiers, je supprime le répertoire wp-content actuel et je charge le wp-content (zippé) du site de l’hébergement OVH Pro.

Pour celà, je me suis connectée en ftp avec filezilla. Comme le domaine parcours-performance.com pointe toujours sur l’hébergement OVH, j’utilise l’adresse IP du serveur VPS et pas le nom de domaine :

  • hote : l’adresse IP du VPS (par exemple 111.222.333.44), sans port défini
  • protocole FTP
  • Chiffrement Connexion FTP explicite sur TLS si disponible
  • nom d’utilisateur : défini dans « accès FTP »
  • mot de passe : défini dans « accès FTP »
  • authentification normale

website

Voir le site

Plesk dispose d’un magnifique outil qui permet de pré-visualiser le site, alors même que le monde entier pointe toujours sur le site tel qu’il est hébergé par OVH.

Plesk Aperçu de site sans DNS

Il suffit de cliquer sur « aperçu » et on voit le site tel qu’il est actuellement sur Plesk.

Plesk le site tel qu'on le voit avec l'aperçu

Les liens sont cassés. C’est normal puisqu’en mode aperçu le site croit que son adresse est http://149.202.166.57/plesk-site-preview/parcours-performance.com/149.202.166.57/ tandis que la base de données contient des liens commençant par http://parcours-performance.com/.

Ajustements

Régler pour que le site soit avec ou sans www

Plesk : choisir si url préférée avec www

Pour ma part, je choisis toujours sans www. Cette action crée un enregistrement CNAME dans les DNS pointant www.parcours-performance.com vers parcours-performance.com

Pointer le domaine sur l’hébergement Plesk

C’est la phase qui permet au monde entier de savoir que le domaine (ici parcours-performance.com) est hébergé par l’IP 149.202.166.57. 

Les réglages précis font l’objet du prochain article de cette série . Le billet est intitulé Réglages DNS d’un hébergement tiers à domaines gérés par OVH.

Régler les emails

Ce sera l’objet d’un autre article de cette série .

Sauvegarder le site

Ce sera l’objet d’un autre article de cette série .

Et maintenant

Notre site a été transféré. Une fois qu’on est sûr de son bon fonctionnement, on peut résilier son ancien hébergement.

Cet article fait partie de la série . Elle continue jusqu’à ce que j’ai l’impression d’avoir bien compris le fonctionnement de Plesk.

Paramétrer un « pack d’hébergement » sur Plesk

Paramétrer un « pack d’hébergement » sur Plesk

Dans ce second article de la série , nous allons voir comment paramétrer un pack d’hébergement sur notre VPS Plesk. Je dois prochainement transférer un site actuellement sur « OVH perso » et je voudrais paramétrer un premier pack « CLEA perso » aux caractéristiques semblables.

Je précise immédiatement que cette partie est assez technique et n’intéressera que des personnes qui doivent paramétrer un hébergement Plesk pour la première fois. J’aurais bien aimé trouver un article comme celui-ci il y a 15 jours mais il ne m’intéressera sans doute pas beaucoup demain…

Créer un nouveau pack d’hébergement

Avant d’ajouter un client, il faut définir ce qu’il aura le droit d’utiliser et de faire sur son hébergement.

C’est défini au travers de deux types d’objets : les « packs de service » et les « add-on ».  Ces éléments définissent tous deux les ressources et permissions attribuées. Les packs de service sont les produits classiques. les add-on sont des ressources ou permissions que l’on va attribuer éventuellement en complément à un ou plusieurs utilisateurs disposant déjà d’un pack.

Pour créer un nouveau pack de service, on doit être en vue « fournisseur de service »  et aller dans le menu « packs de services ». Lorsqu’on démarre, il y a un seul pack, le « unlimited », affecté à l’administrateur Plesk (et son domaine associé.

On clique sur le bouton « add a plan ». Et là, c’est vite très effrayant !

Avant de faire des réglages, il faut lire soigneusement « Propriétés des packs d’hébergement, add-ons et abonnements » en choisissant les paramètres. On pourra également utiliser des sites d’hébergeurs et d’autres outils pour savoir quels sont les pratiques les plus courantes.

J’indique ci-dessous ce que j’ai fait comme réglages « CLEA perso », un hébergement proche de celui que propose OVH avec son offre « perso ».

Les réglages de l’onglet Ressources

Documentation Plesk : Ressources.

Pour définir ces réglages, je me suis inspirée de l’offre perso d’OVH et j’ai tenu compte de deux autres éléments :

  • Mon VPS Classic 1 ne dispose que de 50 Go en tout alors qu’OVH en propose 100 dès l’offre perso !
  • Mon VPS Classic 1 ne dispose que de 30 adresses mail en tout alors qu’OVH en propose 10 avec l’offre Perso.

Mais en allant regarder ce que chacun des propriétaires de sites que je gère utilisait réellement, je me suis rendue compte que les plus gros utilisateurs d’espace disque consommaient 6 à 7 Go d’espace disque et avaiet eu besoin d’un hébergement pro pour multiplier les sites. Ce sont des personnes qui écrivent au moins une fois par semaine, en ajoutant des images à chaque fois. Les propriétaires d’hébergements perso utilisaient tous moins de 1 Go.

Quant aux mails, une seule personne, en hébergement pro, avait créé plus d’une dizaine d’adresses mail. Mais elles ne les utilisaient pas puisqu’elles étaient toutes redirigées sur la même adresse.

Ressource réglage
Overuse policy allowed (notify me by mail)
Disk space 10 GB (notifier quand > 20%)
Traffic 100 GB/month (notifier quand > 20%)
Domains 10
Mobile Sites 0
Subdomains illimité
Domain aliases illimité
Mailboxes 2
Mailbox size 5 GB
Mailing lists 0
Additional FTP accounts illimité
Databases 1
Expiration date 1 year

J’ai réglé des alertes qui m’informeront quand certains niveaux seront atteints afin d’ajuster la stratégie si nécessaire.

Les réglages de l’onglet Droits et permissions

Documentation Plesk : Droits.

Ca commence déjà à devenir plus compliqué ici. Voici les réglages réalisés. Les explications suivent le tableau.

Gestion de l’accès au serveur via SSH non autorisé
Gestion de la zone DNS non
Gestion des paramètres d’hébergement non
Gestion des paramètres PHP communs non
Gestion de la version et du gestionnaire PHP oui
Configuration des options des scripts Web potentiellement dangereux ???
Gestion du FTP anonyme non
Gestion du planificateur oui
Gestion du filtre anti-spam oui
Gestion antivirus oui
Sauvegarde et restauration des données d’abonnements à l’aide du stockage du serveur non
Sauvegarde et restauration des données d’abonnements à l’aide d’un stockage FTP oui
Sauvegarde et restauration des données de comptes à l’aide du stockage du serveur non
Sauvegarde et restauration des données de comptes à l’aide d’un stockage FTP oui
Gestion des statistiques Web non
Gestion de la rotation des logs non
Accès au Catalogue d’applications oui
Accès à WordPress Toolkit oui
Gestion de la sécurité WordPress Toolkit non
Les paramètres suivants sont visibles en cliquant sur « plus de droits » à droite
Gestion des domaines oui
Gestion des sous-domaines oui
Gestion des alias de domaines oui
Gestion des comptes FTP supplémentaires oui
Gestion des applications Java oui
Modification des paramètres de la messagerie oui
Gestion des listes de diffusion non
Gestion des paramètres de performances de l’hébergement ????
Attribution d’un quota dur de disque non
Sélection du serveur de bases de données non
Accès à distance pour les utilisateurs de la base de données oui
Accès aux opérations avancées : copie du site Web oui
Gestion des répertoires protégés par un mot de passe oui
Gestion des comptes utilisateur auxiliaires oui

J’ai utilisé deux critères principaux :

  1. qu’est-ce qui conviendra à un utilisateur habitué à une offre OVH Perso ?
  2. qu’est ce qui est indiqué dans la documentation en ligne Plesk : le document « Droits » explique les différents éléments et indique si le choix peut empêcher la synchronisation ultérieure de l’abonnement.

Certaines permissions empêcheront en effet les synchronisations ultérieures. Ca signifie que si nous décidons de modifier un élément du pack de service, par exemple le quota d’utilisation du disque dur, nous ne pourrons pas appliquer la modification à l’ensemble des abonnés de ce pack. Il faudra aller valider chaque abonnement un par un. Si on doit vraiment donner la permission à un abonné, il vaut mieux le faire dans un add on.

Les réglages de droits a été fait selon les recommandations du document « Droits » de Plesk principalement. Pour les éléments suivants, j’ai décoché la permission car la cocher aurait provoqué l’impossibilité de synchroniser ultérieurement :

  • DNS zone management
  • Hosting settings management
  • Web statistics management
  • Log rotation management
  • Mailing lists management
  • Hard disk quota assignment

Il y a trois éléments que je ne peux pas régler, ils sont bloqués sur leur position :

  • Common PHP settings management
  • Setup of potentially insecure web scripting options that override provider’s policy
  • Hosting performance settings management

C’est probablement un paramétrage d’OVH qui ne me donne pas les droits de modifier ça.

Les réglages de l’onglet Paramètres d’hébergement

Documentation Plesk : Hébergement.

Statut des sites Web dans les abonnements suspendus Suspendu
Quota dur de disque Illimité
Prise en charge de SSL oui
Statistiques Web Webalizer
Documents d’erreurs personnalisés non
Accès SSH au shell du serveur sous l’utilisateur système de l’abonnement non
Prise en charge de CGI oui
Prise en charge de Perl non
Prise en charge de Python non
Prise en charge de FastCGI (requis pour Ruby on Rails) oui
Prise en charge d’Apache ASP non
Prise en charge de SSI non
Prise en charge de Miva non
Autoriser les utilisateurs Web à utiliser les scripts oui
Serveur de bases de données par défaut MySQL localhost:3306 v10.0.27
Serveur de bases de données par défaut PostgreSQL localhost:5432 v9.4.9

Je ne suis franchement pas très sûre des meilleurs réglages sur ce point.

Les réglages de l’onglet paramètres PHP

Documentation Plesk : Paramètres PHP.

Pour savoir quels réglages faire pour avoir deux packs équivalents à ceux d’OVH Perso, j’ai installé l’extension WP-ServerInfo sur un site avec hébergement Perso d’OVh. Ensuite, pour ne pas perdre de temps, on utilise CTRL F pour trouver la variable dans la très longue page qui est sortie par l’extension.

PHP support 5.6.19 OS vendor
run PHP as FPM app
memory_limit 512 M
max_execution_time 300
max_input_time 300
post_max_size 64 MB
upload_max_filesize 64 MB
opcache.enable on
safe_mode Off (default)
safe_mode_include_dir
safe_mode_exec_dir
include_path default
session.save_path default
mail.force_extra_parameters
register_globals Off (default)
open_basedir
error_reporting 22527
display_errors off
log_errors on
allow_url_fopen on
file_uploads on
short_open_tag on
magic_quotes_gpc Off (default)

Les cases en blanc ont été laissées vides, comme elles le sont lorsqu’on régle un nouveau pack.

Pour la variable max_input_time, OVH la règle à -1 (illimité) mais ce réglage n’est pas autorisé dans mon interface Plesk. Des recherches sur internet préconisent 300 s.

A ce stade on a fait le plus compliqué !

Les réglages de l’onglet mail

Documentation Plesk : Mail.

item réglage
Switch on the mail service oui
Webmail roundcube (1.2.1)
swith on mailing list non
Policy in mail for non-existent users reject

Les réglages de l’onglet DNS

Documentation Plesk : Zones DNS.

Domain DNS zone master

Dans la plupart des cas on réglera les sites sur « slave » puisque le compte OVH (ou un autre) du domaine au un « DNS secondaire » et pas le VPS Classic 1. Mais ce réglage peut être fait pour le site même si l’hébergement est défini avec le paramètre « master » pour la zone DNS.

Les réglages de l’onglet Performance

Documentation Plesk : Performance.

item réglage
Maximum bandwidth usage (KB/s) Unlimited
Connections limited to Unlimited

Il est probable qu’il faudrait les limiter, mais je considère qu’OVH le fait pour l’ensemble du VPS.

Les réglages de l’onglet logs & statistiques

Documentation Plesk : Performance.

item réglage
Conserver les statistiques du trafic et du Web pendant 12
Log rotation oui
Log rotation condition by size (10240 KB)
Maximum number of log files 10
Compress log files oui
email the logs to this address

Conserver les statistiques du trafic et du Web pendant : x doit être supérieur à la durée définie dans « tools and settings > server settings pour Retain web and traffic statistics… ». Et c’est OVH qui l’a défini. Ici on doit mettre au minimum 12 mois.

Les réglages de l’onglet applications

Documentation Plesk : Applications.

Fournir uniquement les programmes que je sélectionne Oui

Et j’ai sélectionné WordPress et Joomla. Je n’ai pas sélectionné d’autres applications proposées par OVH dans les offres Perso, telles que Magento ou Prestashop.

Si on veut plus d’informations sur les applications disponibles, il faut passer en vue « power user » (lorsqu’on est administrateur ça nous amène à notre site, qui est en « illimité » et là on a des descriptions des différentes applications disponibles.

créer un add-on

Les add on servent simplement à ajouter des droits. Par exemple j’ai créé un add-on « Clea BDD supp » avec seulement dans l’onglet ressources, +1 à base de données. Comme ça, le temps d’un transfert de site vers le VPS je disposais de deux bases de données pour une offre Perso.

Associer l’abonnement / add-on à un client

Documentation Plesk : Gestion des abonnements.

Dans le menu « abonnement », cocher le client auquel on veut ajouter un abonnement.

Si on clique sur « ajouter un abonnement », on définit le nouveau nom de domaine et les packs et add-ons auxquels a droit ce client.

Si on veut simplement modifier l’abonnement existant d’un client, on choisit « changer le pack », qui permet de modifier le pack de services et les add-ons.

Et maintenant ?

On a un client avec un abonnement. Il est temps d’aller lui installer son site. Ce sera l’objet du prochain article de cette série .

Premiers pas sur un VPS Plesk d’OVH

Premiers pas sur un VPS Plesk d’OVH

Je suis abonnée depuis peu à un hébergement web Plesk « VPS Classic 1 » d’OVH. Dans ce premier article de la série , nous allons voir comment se présente l’interface Plesk et quels sont les difficultés éventuelles.

L’intérêt d’un VPS « Plesk »

J’avais quatre motivations en choisissant cette offre :

  1. passer outre la limite de 4 bases de données d’un hébergement « Pro » ;
  2. gérer des mails pour des domaines ne disposant pas d’un hébergement ;
  3. faire des économies en mutualisant des hébergements mutualisés (et oui !) :
    1. économies de temps (ne pas refaire les mêmes actions d’un hébergement à l’autre ;
    2. économies d’argent puisque l’offre « Classic 1 » a un coût mensuel inférieur à la somme des coûts de chaque hébergement géré.
  4. apprendre et élever mes compétences de gestion de sites web et d’hébergements.

Lorsque j’ai vu l’offre Plesk d’OVH, au prix très raisonnable (12.99 € par mois), avec la promesse « sans avoir besoin de compétences particulières en DevOps« , j’ai vite décidé de me lancer.

J’ai passé commande de l’offre VPS Classic 1 le 6 octobre 2016. Pendant quelques jours, j’ai fait des essais pour me familiariser avec cette nouvelle interface. Le 14 octobre, j’ai réinstallé mon serveur et redémarré de zéro. Le 16 octobre, j’avais déplacé un premier site d’un hébergement Perso vers le VPS. A ce stade, les économies sont nulles : les hébergements tiers ne sont pas encore résiliés et j’ai passé un temps gigantesque à me familiariser avec l’interface Plesk.

Que peut-on faire avec un VPS Plesk d’OVH ?

La configuration globale est faite par OVH, qui reste « super administrateur ». On devient « revendeur », comme un « mini » OVH, qui vend (ou pas) des hébergements à des tiers et les gère d’une interface unique. On peut par exemple sauvegarder l’ensemble des sites que l’on gère d’un seul clic (c’est précieux !).

Le document OVH Utilisation d’un hébergement web Plesk décrit les spécificités de ses offres de manière assez détaillée et fait des liens vers l’excellente documentation, en français, de Plesk.

L’assistance client d’OVH pour les VPS Classic

Le compte VPS classique permet d’accéder plus rapidement à l’assistance. En théorie l’assistance est 24/24 et 7/7 mais je suis restée dans les horaires normaux. J’ai eu affaire à des gens compétents qui faisaient les corrections nécessaires ou donnaient les informations demandées.

2 semaines après le démarrage, Je suis plutôt contente de l’assistance, même si je suis un peu irritée par l’absence quasi totale de documentation. Tous les techniciens d’OVH auxquels j’ai parlé semblent considérer qu’il faut avoir des compétences pour utiliser un VPS : la documentation Plesk et des recherches sur internet sont supposées nous dépanner. Mais chaque fois que j’ai demandé de l’aide, je l’ai obtenue même si souvent il fallait au moins 24h pour que l’action soit faite ou obtenir l’information.

Premiers pas sur Plesk

La page d’OVH sur l’utilisation des VPS Plesk, au chapitre « Présentation du panel Plesk » fait les liens vers les documentations pertinentes de Plesk. Il est indispensable de les lire très attentivement avant de démarrer puis en réalisant les opérations.

Dans ce qui suit, j’expose seulement ce que j’ai eu du mal à trouver ou comprendre lors de mes premiers pas.

Ma recommandation à un nouvel utilisateur

A la première prise en main, se donner un mois pour tester et se familiariser avec l’interface :

  • création d’un client test ;
  • création d’un abonnement test ;
  • installation d’un site web existant avec un sous-domaine créé spécialement ;
  • création d’une adresse mail avec ce sous-domaine.
  • sauvegarder pour vérifier qu’on comprend comment et surtout qu’on y arrive, à la fois pour le compte Plesk dans son ensemble et pour les hébergements.

Ensuite, on réinstalle Plesk (on accède à cette option comme pour changer la langue décrit ci-dessous). Pour moi ça a créé une panne, corrigée par OVH en 24h environ. Il ne faut donc pas être trop pressé… Et là, ça y est, on crée les clients, abonnements et hébergements en live !

Et pendant tous ces essais, prendre des notes accompagnées de copies d’écrans. Lorsqu’on est habitué à l’interface OVH de gestion des domaines et hébergements, Plesk peut être très déroutant. Et on dispose de réglages qu’on n’a jamais utilisé. Il n’est pas facile de savoir quoi choisir et quelles en seront les conséquences.

Changer la langue du panel Plesk

Si on préfère une interface en français (ce que veulent les tiers qui accéderont à leurs comptes), le réglage se fait dans notre compte OVH et pas dans l’interface Plesk.

Lorsqu’on arrive à notre compte OVH, on est dans le menu « web ». Il faut aller dans le menu « SUNRISE » en haut :

VPS Plesk OVH : changer de langue (1)

Ensuite, il suffit de cliquer sur « changer la langue » et la choisir.

VPS Plesk OVH : changer de langue (2)

 

La licence Plesk dont on dispose ne permet pas d’utiliser deux langues distinctes. J’ai choisi le français et ce choix s’applique à l’ensemble des comptes, administrateur comme clients. J’aurais nettement préféré avoir une interface administrateur en anglais pour faciliter l’accès à des articles sur internet. Mais mes clients veulent accéder à une interface en français.

Comprendre les vues

La documentation Plesk explique les vues « Power User » et « fournisseur de service ». En gros, on est en vue « fournisseur de service » lorsqu’on gère les clients ou leurs hébergements, et en mode « power user » lorsqu’on est dans notre propre hébergement ou dans celui d’un client.

Deux astuces méritent l’attention si l’on ne veut pas être perdu :

Pour passer d’une vue à l’autre (entre « Power User » et « fournisseur de service »), il y a un bouton tout en bas à gauche de notre interface Plesk :

Passer à la vue

Et si on ne voit plus le menu vertical à gauche, on est sauvé en cliquant sur la petite flèche, qu’on ne voit qu’en survolant le bord gauche de notre navigateur !

Et maintenant ?

Dans le prochain article de cette série , nous verrons comment créer un pack de services pour nos clients.